Le Passager - Cinéma, histoire de plans
Le Passager - Cinéma, histoire de plans
Synopsis
(Le Passager)
Comme Reger, le personnage que Thomas Bernhard avait placé sur une banquette de musée face à un tableau de Tintoret, « maître ancien » s’il en est, un comédien se retrouve seul et empêché après qu’un célèbre virus a imposé la fermeture des théâtres pour une durée indéterminée. Le voilà errant dans une salle vide, arpentant des coulisses inutiles, déboulant dans une rue hantée de passants masqués. Ayant convaincu un pompier de veiller sur lui et ses explosifs, il lui raconte, ainsi qu’au silence qui l’entoure, le dégoût que lui inspirent entre autres les heideggeriens, le manque de ponctualité, les gens qui admirent au lieu de respecter et l’appropriation des enfants par l’État. Là où se superposent cinéma et théâtre, désespoir et élan de survie, Autriche des années 1980 et France des années 2020, le texte de Bernhard trouve une nouvelle résonance : « Et pour ce qui est de la culture, dans ce pays, votre estomac n’est plus là que pour se retourner. » (Marie Hermann)
(Cinéma)
Passionné de football, un adolescent provincial décide de se rendre à Téhéran pour assister à un match important. Avec l’aide de son ami, il fait l’impossible pour réunir l’argent nécessaire au voyage.
La séance sera prolongée par Cinéma, histoire de plans d’Alain Bergala (1996), consacré à un plan du Passager